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vendredi 21 novembre 2014

Les médecines complémentaires : un autre regard sur les maladies chroniques

En France, plus de 15 millions de personnes souffrent d'une maladie chronique. Parmi elles, plus de 9 millions sont inscrites en Affection Longue Durée. "Une situation qui, avec les progrès médicaux et l’allongement de la durée de vie, est appelée à s’accentuer", selon la Haute Autorité de Santé (HAS).

Les Affections Longue Durée représentent déjà les deux-tiers des dépenses de santé, et toujours selon la HAS, elles ont une grande part dans la hausse des dépenses de santé. Dans ce contexte, les méthodes naturelles des médecines complémentaires peuvent jouer un rôle à la fois thérapeutique et économique.

http://www.apsamed.org
Pour son 4ème Congrès des médecines complémentaires, Apsamed a choisi cette année d'aborder les maladies chroniques.
De nombreuses associations de malades se sont déplacées à cette occasion pour entendre une vingtaine de conférenciers, parmi lesquels des médecins, chercheurs, pharmaciens, homéopathes, acupuncteurs, naturopathes...
Les maladies chroniques ou de longue durée comme le cancer, parkinson, l'asthme, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Lyme, la sclérose en plaques et bien d'autres nécessitent très souvent des traitements lourds et complexes.
Les médecines complémentaires interviennent dans l'amélioration des conditions de vie du malade.
Pour Elisabeth Messina, la présidente d'Apsamed, "un congrès comme celui-ci doit permettre aux malades de s'orienter et s'informer sur la panoplie de thérapies complémentaires qui peuvent leur permettre de retrouver une vie normale et mieux gérer leur maladie.

En complément de la médecine traditionnelle, les techniques naturelles apportent qualité et bien être"
rajoute la présidente.
On peut apprendre ainsi que les huiles essentielles ont leur application dans les traitements de la douleur ou du cancer. Que les plantes médicinales agissent dans des pathologies lourdes, que l'acupuncture et l'ostopathie interviennent dans les douleurs articulaires.Des virus mangeurs de bactéries

Il existe également une technique ancienne mais abandonnée en France depuis de nombreuses années, qui permet de lutter contre les infections
Il s'agit de la phagothérapie,
Cette thérapie consiste à introduire dans le corps des virus bactériophages, c'est-à-dire mangeurs de bactéries. Ils peuvent être un traitement complémentaire contre les bactéries résistantes aux antibiotiques.
"Il s'agit d'une ancienne technique naturelle inventée en 1917 par le Français Félix d'Herelle, de l'institut Pasteur", explique Alain Dublanchet, médecin biologiste à la retraite.

Par le passé, la phagothérapie a fait ses preuves sur les entérites et gastro-entérites.

Et contre des infections graves en chirurgie orthopédique", rajoute le médecin. "Malgré ces résultats probants, le traitement par phagothérapie n'est plus autorisé en France. Seuls les pays de l'Est dont la Russie et la Géorgie traitent actuellement de nombreuses maladies infectieuses avec des virus bactériophages".
Plusieurs spécialistes, dont le docteur Alain Dublanchet luttent pour rétablir en France la phagothérapie dans un cadre légal. Ils ont porté l'affaire auprès de l'Agence européenne du médicament.
En France, seule la recherche est actuellement autorisée sur les bactériophages. Mais la résistance de plus en plus forte des bactéries aux antibiotiques donne un ton d'urgence à la situation.
Dès cet automne, sept hôpitaux de France, Suisse et Belgique vont entreprendre en commun des essais cliniques sur les virus bactériophages.
Et la députée européenne Michèle Rivasi prépare un rapport d'initiative spécifique sur la phagothérapie.

Qui sommes nous ?
APSAMED, est une Association (régie par la loi de 1901) de Prévention pour la Santé par les Médecines Douces. Elle regroupe en son sein, près de 800 Personnes dont des bénévoles, des praticiens de médecines douces, des médecins et des sympathisants.
Site internet : www.apsamed.org
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